De responsable on devient coupable et aux assises on parlera de préméditation pour la simple raison de ne pas avoir résolu le problème alors qu’on en connaissait la cause et le danger. On ne peut vivre ainsi sans avoir voulu agir pour la santé publique, qui touche des milliers de vies fragiles.
Il est vrai que l’on n’a pas cru que la Terre tournait autour du soleil, on a condamné Galilée à abjurer sa doctrine. C’était le temps où l’on condamnait le savoir mais aujourd’hui ne pas vouloir savoir est encore pire et condamnable.
Oh ! je sais que je ne suis ni médecin, ni physicien mais peut-être un peu trop visionnaire, mais je me sers de l’observation des faits pour affirmer les dangers de la pression atmosphérique. Et, pour éclairer le public, je voudrais que l’on fasse la différence entre la pesanteur qui est un poids vertical, l’attraction terrestre qui est un magnétisme qui attire vers le centre de la Terre tout objet qui y existe et la pression atmosphérique qui est un trouble-fête.
Les deux premiers phénomènes sont constants et le corps humain s’est adapté à ces deux constances mais celui-ci ne peut pas s’adapter à la pression atmosphérique car c’est une variable telle une éruption volcanique qui ne suit pas de règles cycliques. C’est pourquoi la pression atmosphérique générée par les anticyclones est un trouble-fête dans notre vie et pour notre santé.
D’autre part, la puissance de la pression atmosphérique varie au cours des jours et il a été déterminé que la puissance que peut supporter l’homme sans danger est de 1013 millibars de même que le corps humain supporte la température interne de 37° sans danger.
Les variations sont faibles pour attirer le danger : pour le corps humain, c’est de passer de 37 à 40° et pour les pressions atmosphériques, c’est de passer de 1013 à 1050 millibars. Dans les deux cas, la fièvre ou la pression atmosphérique, on suit le même processus : du bien-être on passe à la fatigue et de la fatigue à la mort.
Comme on se protège du chaud ou du froid, il importe d’urgence de pouvoir se protéger de la pression atmosphérique. C’est pourquoi j’ai demandé, il y a quelques jours, par un Twitte aux autorités de construire dans chaque commune une ou plusieurs salles qui seront régulées en pression atmosphérique. Il ne s’agit pas de climatisation mais de régulation de la pression atmosphérique qui pourra être utilisée de la même manière que l’on a utilisé les abris pendant la guerre ; ce qui signifie que la pression atmosphérique est 1 000 fois plus forte que 1 000 bombes atomiques.
De toute manière, même quand la pression atmosphérique n’atteint pas des excès comme ce fut en août 2003, elle est comme la fièvre, quand elle atteint des pressions à 1025 millibars elle entraîne une fatigue considérable qui réduit la productivité de ceux qui travaillent. Et c’est sur ce chemin que je veux éveiller l’attention car je ne crois jamais pouvoir résoudre un problème tant qu’il n’y a pas un intérêt économique, c’est malheureux mais c’est ainsi.
Je rappelle tout de même que l’action de la pression atmosphérique n’est rien d’autre qu’un étouffement, tel celui de l’étau à mâchoire circulaire, par suppression de circulation sanguine obstruant les 40 000 km de petits vaisseaux de notre corps et privant ainsi toutes les cellules d’alimentation en oxygène, voire à les détruire.
Je ne suis qu’un simple ingénieur mais combien de Thomas y-a-il dans le monde intellectuel ? Faudra-t-il qu’il arrive de nouvelles hécatombes pour qu’ils agissent. Je rappelle tout de même que toutes les précautions qui ont été prises, ces dernières années, ne servent strictement à rien pour se protéger de ce phénomène. Nous en connaissons la cause et nous savons comment nous en protéger : sans agir, de responsables vous deviendrez coupables.
