Rien ne sert de se lamenter

Rien ne sert de se plaindre et de se lamenter et tout spécialement en temps de guerre sanitaire et économique.

En temps de guerre, tous les moyens, toutes les armes, toutes les idées, sont utilisés, même quand ils n’ont pas fait leurs preuves mais quand le bon sens et l’évidence ont pris le dessus. On ne perd pas son temps à faire tout un ensemble d’essais cliniques et techniques. On se contente de l’évidence.

C’est ainsi que dans les années 45, on a utilisé l’arme atomique après seulement deux ou trois essais dans le désert. L’urgence prime en temps de guerre et j’ajouterai qu’en temps de guerre, économique cette fois, l’urgence doit primer sur toutes les autres considérations.

La France a peut-être perdu un certain nombre de batailles dans le monde économique mais elle n’a pas perdu la guerre. Pour parvenir à  une victoire, qu’elle soit sanitaire ou économique, l’utilisation de l’évidence et du bon sens doit primer sur tout autre procédé.

Rien ne sert de se plaindre ou de gémir : cela ne résoudra en rien les problèmes. Rien ne sert de défiler dans la rue quand on sait que ce qui est demandé est impossible à réaliser. Les femmes défilent dans la rue pour obtenir l’égalité homme/femme mais commençons donc par la langue française où c’est le masculin qui prime dans les accords grammaticaux. On veut arriver à un résultat avant même d’avoir pris les premières dispositions.

Les syndicats défilent dans la rue pour obtenir un pouvoir d’achat plus important. Est-ce la bonne solution ? N’est-ce pas plutôt d’imposer des solutions, des solutions qui n’entraveront ni le patronat, ni les salariés, car tous deux auront à y gagner en utilisant des méthodes, des techniques, qu’elles soient économiques ou sociales, tel que le transfert des charges sur le budget de l’Etat ?

On se plaint tout le temps mais quelles solutions propose-t-on ? Et ceux qui proposent des solutions, on les prend pour des fous. C’est ainsi que des découvertes n’ont pas encore été appliquées car on pense que le bouleversement sera trop important.

Il n’en reste pas moins qu’on finit toujours par utiliser les bonnes armes pour gagner la guerre. C’est ainsi que la France a toujours réussi à gagner les guerres même s’il a été nécessaire d’être aidé par d’autres. Et cette guerre diplomatique est aussi nécessaire. Défendre le monde libre contre les régimes totalitaires est aujourd’hui une priorité. Et la collaboration permanente avec des pays totalitaires dépasse l’entendement.

On va au-devant de la guerre alors que nous avons tout, mais absolument tout, pour être économiquement libres. Il en est de même pour le sanitaire. Quand un médecin trouve une solution, on passera son temps à le détruire.

Il fut un temps, très proche, où l’on avait cru qu’une ligne Maginot permettrait d’arrêter l’Allemagne. Aujourd’hui, ce n’est pas une ligne Maginot que l’on a mis, c’est une passoire entre tous les pays, même en cas de pandémie.

Ce qui est terrible, c’est que l’on va chercher ailleurs ce dont on  n’a pas besoin. Car, ce Coronavirus, nous sommes allés le chercher. Et si seulement on avait fait le nécessaire dans les avions, dans les aéroports, pour éradiquer tous ces virus « volants », on n’en serait pas là aujourd’hui.

Que tout ceci serve au moins de leçon. Les décisions importantes vont être prises. Monsieur Jean Castex est peut-être l’homme providentiel. Ne menaçons pas d’aller dans la rue avant même qu’il ait ouvert  la bouche.

Non, se plaindre, gémir, n’est pas d’actualité.

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