L’idéal serait de ne pas avoir besoin de l’hôpital

Pour réduire le besoin de l’hôpital, il va falloir apprendre à vivre d’une autre manière. Il va falloir vivre avec la nature et non contre la nature. La nature nous fait vivre et elle contient tous les antidotes nécessaires.

En fait, on passe son temps à organiser son suicide et le jour où cela arrive, on appelle l’hôpital à son secours. On détruit systématiquement son propre système immunitaire par l’alcool, le tabac, la drogue, sans oublier les pressions atmosphériques que l’on ne régule pas, et qui ne nous apportent aucun plaisir.

La vie, la joie, ne sont pas qu’un plaisir fabriqué. Non, la vie est de préserver le cadeau de la vie sans l’ébrécher en permanence.

Ce n’est qu’en se protégeant de la nature et de ses effets que nous parviendrons à éviter la maladie, quelle qu’elle soit. Certes, les accidents peuvent arriver par notre faute ou, parfois et souvent, pour ne pas avoir régulé les effets néfastes des variations de la nature.

On en revient toujours à devoir se protéger d’un certain  plaisir qui n’est pas naturel, tabac, alcool… et quand la sanction arrive, on appelle l’hôpital.

Bien sûr, évidemment, il y aura toujours des accidents : accidents de la route ou de la vie professionnelle ou domestique, mais les grandes maladies ne sont pas le fait du hasard et ne sont pas indispensables. Elles sont, en général, provoquées par des excès ; qu’ils soient de notre faute ou de notre abandon de volonté, ils existent.

Oui, il faut les éviter et s’en protéger, y compris de ces excès qui n’apportent aucun plaisir réel. En fait, on jette en permanence de l’argent car l’hôpital coûte de l’argent et pour ce faire nous oblige à travailler davantage. C’est un cercle vicieux. C’est curieux : on gagne de l‘argent pour se faire du mal. Ce n’est pas très sérieux.

L’idéal serait de ne pas avoir toujours besoin de l’hôpital pour réparer ce que l’homme n’a pas voulu éviter et pour se protéger des excès de la nature que l’homme n’a pas voulu réguler.

Le cancer, les virus, les grandes maladies ont des causes et des solutions mais souhaite-t-on les solutions ? Car, en fait, la maladie rapporte beaucoup.

Que de chemins la Médecine a parcourus ! Mais elle a souvent oublié l’essentiel car l’immense majorité des maladies proviennent, avant tout, d’un problème de circulation sanguine qui protège notre système immunitaire.

Aujourd’hui, il y a des causes que l’on connaît. Est-ce que l’on s’en protège ? Est-ce que l’on en éradique la cause ? Bien sûr, on vous dira qu’il faut faire du sport. Mais est-ce suffisant quand on a coupé le robinet de la circulation sanguine ? Et d’où vient cette rupture, si ce n’est des excès des pressions atmosphériques ?

En fait, on préfère soigner que d’éviter la maladie. Je finirais par croire que soigner est plus rentable que d’’éviter la maladie. Et l’hôpital n’est qu’un maillon de la chaîne.

Toujours travailler plus pour jeter de l’argent par les fenêtres n’est pas très rationnel. On recherche sans arrêt la productivité mais il n’y aura pas de productivité sans la santé. On se sert de robots pour remplacer l’homme, pourquoi pas ? Mais l’homme devra fabriquer le robot et le robot ne sera jamais aussi productif que l’homme. Il sera toujours limité dans sa fonction.

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