Pour avoir laissé faire

Peu d’entre nous se souviennent, car le souvenir s’est estompé depuis quatre-vingts dix ans.

Peu dont je suis avec à peine quelques dizaines de milliers, à pouvoir témoigner des accords de Munich en 1937 puis de l’annexion de l’Autriche en 1938, et le déferlement sur l’Europe des troupes d’Hitler.

Les horreurs de la guerre s’en sont suivies : plus de vingt millions de morts sont restés sur le terrain.

En 1945, on a dit : plus jamais ça et pourtant, tout recommence, une fois de plus par la folie d’un homme. Veut-on revivre une telle catastrophe humanitaire, sociale et économique ? Va-t-on faire une nouvelle erreur ? L’Allemagne, à cette époque, comptait cinquante millions d’habitants ; aujourd’hui la Russie en compte cent quatre-vingt millions. L’arme nucléaire, qui avait permis la fin de la guerre de 39-45 et désormais l’arme du chantage.

Il est impossible de rester les bras croisés et de faire de beaux discours. Mettre à genoux la Russie d’une manière financière ne suffira pas.

Poutine demandera, si nécessaire, aux Russes  de vendre leur chemise.

Il n’y a donc pas d’autre solution que de dégainer l’arme nucléaire immédiatement et si fortement qu’il ne puisse plus y avoir de retour du dictateur.

Les généraux ont aussi une famille et des enfants, même ceux qui sont dans les sous-marins et ils ne souhaitent pas sortir de leur tourelle pour ne trouver que du vide autour d’eux.

Alors n’ayons pas peur, faisons ce que l’on doit faire. Si la dissuasion par l’argent peut être un outil, l’arme nucléaire verra la paix revenir.

Pour des raisons stratégiques

Pour des raisons stratégiques,  je demande au pouvoir en place de renoncer à la construction d’EPR (grandes centrales nucléaires) et d’envisager à moyen terme la destruction de toutes les centrales existant à ce jour en France.

Parallèlement,  je demande la fabrication et la construction de mille mini-centrales nucléaires de 50 à 170 MW fonctionnant au thorium avec refroidissement à sels fondus.

Toutes ces mini-centrales peuvent être souterraines et elles ne pourront pas être détruites par un éventuel agresseur aérien.

Ces mini-centrales nécessitent une surface de 500 m2. Il existe déjà en France, tant d’espaces sous terre, tunnels, anciennes carrières et autres qui permettraient de les mettre en fonctionnement en moins d’un an.

Certes, l’EDF sera alors devenue une société commerciale comme les autres.

Tout industriel, gros consommateur d’énergie électrique, pourra installer sa mini-centrale nucléaire chez lui, dans son usine, dans son entrepôt.

Cette stratégie est la stratégie du bon sens mais aussi celle de l’économie car chacun pourra produire sa propre consommation de KW dix fois moins cher qu’aujourd’hui.

Le paysage français se trouvera enfin libéré de tous ces pylônes, lignes à haute tension et de transformateurs en tout genre. Les éoliennes auront aussi disparu.

Tout ceci peut être mis en place en moins de cinq ans tandis que les EPR actuellement prévus ne pourront pas être en activité avant dix ans au minimum. Les SMR ou mini-centrales seront les seules, à ce jour, à pouvoir faire la liaison entre la consommation d’aujourd’hui et ce qu’elle sera dans cinq ans où elle aura plus que doublé.

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