Pourquoi nos jeunes ne veulent pas participer à un débat qui est proposé par le Chef de l’Etat ? Tout simplement, ils ne veulent pas participer à un débat de chiffonniers ou de marché aux puces ou encore, plus grave, à un débat pour faire valoir des mesures qui vont à contre-sens de l’avenir.
Les jeunes sont très censés
Ils ne veulent pas parler du passé. C’est l’affaire des générations de 40 à 60 ans. Ils veulent absolument avoir leur débat pour prévoir leur avenir : c’est l’innovation, ce sont les starts-up, c’est l’espace.
Ils sont capables de tout pour avoir une France forte. Nos jeunes ne connaissent pas le passé et ne veulent pas le connaître. Ce sont des lions en cage qui ne veulent plus entendre ni la spéculation, ni les privilèges, ni les monopoles qui leur enlèvent une partie de leurs espérances. Ils ont l’impression d’être devant un mur et ils sont prêts à le briser car l’espérance est plus forte que tout.
Ils veulent une vision à 20 ans, 30 ans, 50 ans. Ils sont travailleurs mais ils ne veulent plus aller dans le sillon des anciens. Pour eux, le pouvoir d’achat n’est pas la priorité, leur priorité c’est l’avenir, la certitude d’avoir un travail. Beaucoup d’entre eux parlent plusieurs langues, ce qui est très important dans un monde concurrentiel : une concurrence acharnée dans une France endettée.
Réduire la dette n’est pas leur objectif, c’est l’affaire des anciens, c’est eux qui l’ont créée… et ils n’ont pas tort. En revanche, rétablir une France forte économiquement et socialement fait partie de leurs priorités.
L’Etat leur propose peu et peu de visibilité, et même peu de crédibilité. Ils ne veulent plus de ces dirigeants qui passent leur temps à panser les plaies et non à résoudre les problèmes des causes.
Leur défi, c’est le climat, c’est la pollution. Ce sera peut-être le thorium mais certainement l’hydrogène. Ils veulent voir grand mais le problème de mobilité est pour eux important. C’est la mobilité physique mais aussi celle de la communication. Pour eux, la voiture à l’hydrogène, c’est déjà un acquis.
Les
jeunes ne veulent pas tout ce qui est monumental. Leur proposer une énergie
plus propre, moins coûteuse, attire leur attention. Les jeunes veulent bouger.
Ils sont prêts à aller vers l’inconnu, aller toujours plus loin et tout ce qui
est innovant peut leur assurer un avenir certain.
Les jeunes ne veulent même plus entendre parler de politique en général. Demandez-leur le nom des Ministres actuels : ils les ignorent totalement et ils ont raison car ils se sont aperçu que ce que propose l’Etat est déjà largement dépassé. Ils veulent créer un monde nouveau et ils sont parfois bloquer par des anciens qui n’aspirent qu’à leurs propres intérêts.
Alors le grand débat des chiffonniers ne les intéresse pas. Tenter d’expliquer ce qui n’est pas crédible a encore moins d’intérêt pur eux.
En revanche, quand on leur parle mondialisation, quand on leur parle des risques de l’avenir et des moyens pour y pallier, ça les intéresse. Mais qui, dans le gouvernement actuel pense comme eux ? Ces gouvernements, ces dirigeants pourraient très bien être balayés par les jeunes qui arrivent, dans très peu de temps. C’est tout ce que l’on peut souhaiter à la France.
Toutefois, ils ont conscience de la liberté mais parfois ils oublient qu’elle est bien fragile. Ils parlent de démocratie sans en connaître les conséquences et les devoirs.
Alors, quels seront les moyens de demain pour qu’ils puissent gouverner autrement ? Il leur faudra être des visionnaires, de grands visionnaires, à tous les niveaux, car l’argent ne règlera jamais les problèmes.
