L’anticipation

L’anticipation est une méthode rarement utilisée en France.
Il y a anticipation :
 sur les salaires,
 sur la santé,
 sur les catastrophes naturelles,
 sur l’accident,
 sur l ‘économie de demain,
 sur les grandes maladies, virus et autres,
 sur le réchauffement climatique
 sur les conséquences et les besoins d’une guerre.

Prévoir est une chose, anticiper en est une autre. Anticiper sur une vie plus
longue et en bonne santé, c’est anticiper sur les résultats économiques.
Anticiper sur les découvertes actuelles et à venir.
Anticiper sur les conflits sociaux, sur le bien-être, sur le mieux-être, ne semble
pas être dans le registre de nos dirigeants. Toutes nos anticipations sont
actuellement sur la table mais aussi dans le collimateur des gouvernants ou des
dirigeants d’entreprise.
On n’anticipe pas, on use la corde, jusqu’au moment où elle casse et l’on dit
alors : si j’avais su…
C’est aussi l’incrédulité qui sévit à tous les niveaux, une incrédulité qui fait
perdre du temps au temps.
Vous allez me dire que j’enfonce les portes ouvertes… mais avec quel gaspillage
d’énergie ! A 25 ans, j’ai appris, dans la première entreprise où j’ai travaillé en
tant qu’ingénieur, à convaincre. J’y passais 90% de mon temps. Et c’est ainsi
dans tous les domaines y compris à l’école où l’on vit dans le passé ou sur le
passé, pour préparer un futur.

Pompes funèbres – n° 18 – 17102022 – Parution le 26 octobre 2022
Oser proposer l’outil de demain, la technique de demain, la vie de demain, la
vie tout court, nécessite un travail colossal de fiabilité, de crédibilité, de
rentabilité.
J’ai appris qu’on ne pouvait y parvenir que par le portefeuille de nos
supérieurs : apporter avec certitude de l’argent, cela leur convient, tout le reste
est illusoire.
Tout ingénieur, tout économiste, tout chercheur, se doit pratiquer le moyen de
convaincre.

Il y a ceux qui font du vent

Il y a ceux qui font du vent, il y a ceux qui sont dans le vent et il y a ceux qui
suivent le vent
.
Il faut être capable de faire du vent, il faut être capable de subir le vent, il faut
être capable de suivre le vent. Celui qui fait le vent récolte souvent la tempête,
celui qui subit le vent est en danger de mort. Celui qui suit le vent est le dernier
de la classe.
Chacun a le droit de choisir mais on n’a pas le droit de l’imposer aux autres. Si
un jour vous perdez ce choix, vous êtes morts.
Il y a ceux qui régulent la pression du vent, il y a ceux qui prennent leur pied
dans la nature, il y a ceux qui meurent pour ne pas avoir régulé la pression de
l’air.
Ceux qui font le vent ne sont pas nombreux. Ceux qui profitent du vent sont, en
majorité, des humains. Ceux qui meurent ou mourront de ne pas avoir régulé
le vent, sont 220 000 en France et 22 millions dans le monde, chaque année.
Tout compte fait, je préfère réguler ce vent, c’est ma vie, c’est ma solution.

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