Depuis quelques années, la baisse de la natalité est de l’ordre de 80.000 enfants chaque année. Ceci constitue un danger pour notre pays.
Contre la baisse de la natalité il faut une politique volontariste
Un enfant, c’est une pièce de plus nécessaire dans l’appartement ; 80 000 enfants, ce sont 80.000 pièces et c’est toute la construction immobilière qui risque d’en subir les conséquences.
Alors, d’où provient ce manque de naissances ?
- la majorité des parents n’ont plus la sécurité d’avenir nécessaire pour assumer une naissance
- un enfant, cela à un coût que l’Etat n’assure plus ou de façon réduite
- sur le plan matériel, il n’y a pas assez de crèches, pas assez de maternités (elles ferment dans les campagnes et sont regroupées en ville)
- la femme travaille de plus en plus pour subvenir au besoin du ménage ou simplement parce qu’elle est seule
- mais aussi pour garder sa promotion sociale et son indépendance financière, les couples ne s’engageant plus pour la vie.
Il n’y a pas d’égoïsme à attribuer à ce problème de manque de naissances. Ce serait une erreur de jugement. Alors comment faire et que faire ?
- redonner le moral aux parents en appliquant le plan que je propose sur le pouvoir d’achat et sur la participation aux résultats de l’entreprise
- arrêter la fermeture d’écoles qui va créer des déserts de population ; c’est là encore, une mauvaise décision technique. Ce sont des économies de bouts de chandelle non calculées car un enfant rapporte à l’Etat plus qu’un Ministre incompétent.
- fermer les écoles, fermer les banques, sans contrepartie de guichets automatiques. Plus de gendarmerie, plus de sécurité, c’est la fermeture des commerces et des villages désertés.
Tout ceci en raison d’un Etat qui ne sait pas produire d’argent et ce n’est pas en réduisant le nombre d’enfants que l’on produira davantage d’argent. Moins enfants c’est la force vive d’un pays qui faiblit.
La baisse de la natalité est une raison d’Etat
Evidemment comme toujours, au lieu de s’en prendre aux vrais problèmes, on va accuser la femme et le Français, d’égoïsme et d’incivisme. C’est si facile d’accuser l’autre quand on sait, en fait, que c’est la faute d’un gouvernement incompétent qui ne sait pas compter en massacrant le travail.
Tout ceci est un tout qui ne se résoudra pas par des discours et encore moins en oubliant l’essentiel.
Le chef de l’Etat n’a pas à se substituer au Maire. Il doit s’occuper de l’essentiel et la natalité est peut-être le premier des problèmes.
Et tout ce que je propose est faisable techniquement, financièrement et socialement. L’enfant est le joker de la Nation.
Michel Leclerc