Il est temps de moraliser financièrement les opérations funéraires contre les banquiers, assureurs et notaires indélicats

Depuis quelques années, les entreprises de pompes funèbres sont payées par des règlements provenant des banques, des compagnies d’assurances et des notaires. On est loin du règlement paiement comptant d’il y a 10 ou 15 ans.

Cet argent que des intermédiaires s’accaparent comme le leur !

Les opérations funéraires sont prétextes à des abus

Alors, que se passe-t-il ? Les banques, au prétexte d’un service de succession, les compagnies d’assurances, au prétexte d’un service administratif, les notaires, au prétexte de la succession des personnes décédées, payent les frais d’obsèques avec des lance-pierre en oubliant que c’est l’argent disponible de la personne décédée.

Est-ce
bien normal ? N’est-ce pas plutôt un moyen de conserver l’argent le plus
longtemps possible ? Pourquoi et de quel droit ? Ils mettent ainsi en
difficulté les trésoreries des entreprises de pompes funèbres.

Ces
entreprises ne sont pas là pour servir de banquiers et plus l’entreprise de
pompes funèbres grandit, plus les besoins en trésorerie deviennent excessifs en
raison de ces paiements tardifs. A l’époque du numérique, va-t-on encore nous
faire croire que tout ceci est raisonnable ? Il est difficile de pratiquer
des prix compétitifs et de jouer en plus le rôle de banquier.

Il
est quand même immoral que la loi n’intervienne pas dans ce procédé qui
constitue à se servir de l’argent qui a été déposé par la personne décédée et
qui lui appartient.

Certaines
compagnies d’assurances ont fait de prétendus efforts en payant la facture sous
15 jours. Mais ces mêmes personnes, quand elles vont au supermarché, trouvent
normal que celui-ci encaisse sur le champ le règlement de leurs achats.

Ne
serait-il pas possible que tous ces organismes : banques et compagnies
d’assurances, fournissent, au moment où l’argent est déposé, une carte du style
Carte Bleue destinée à l’entreprise de pompes funèbres et qui permettrait de
payer instantanément la facture, bien sûr à hauteur du capital versé avec sa
revalorisation ?

Quant
aux notaires qui sont chargés de certaines successions, on frôle le banditisme
avec des règlements qui sont parfois de 6 mois, un an, voire 2 ans, alors que
l’argent est chez eux ou en cours de l’être par la vente des biens. Il n’y a
pas une seule entreprise qui puisse accepter cette situation de paiements plus
que différés.

Dans
toute cette affaire, l’Etat n’est pas un ange blanc ; il ne remplit pas sa
mission. Car, de surcroît, l’Etat a pris 20% sur la facturation des obsèques.

Ne
serait-il pas possible de faire un compte spécial de « frais
engagés » pour le compte de la personne décédée et non de
« vente » de produits et de services funéraires, ce qui dispenserait
de la TVA sur les obsèques ?        

Essayons
au moins de moraliser financièrement ces opérations funéraires.

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