Collaborer avec la spéculation est un acte grave. Se servir de l’argent facile ne conduit jamais à un bon résultat. La spéculation pénètre dans une entreprise par une petite porte et entre définitivement par la grande porte.

La spéculation est un poison
La spéculation vient, en général, de l’étranger avec de l’argent tels que les fonds de pension et autres. C’est pire que d’emprunter de l’argent, car l’argent de la spéculation est celui des montants de retraite amassés dans d’autres pays.
C’est bien souvent que les entreprises se laissent prendre, par ignorance et par cet argent facile. Cet argent facile a toujours un côté néfaste. On prend en échange un petit doigt et c’est tout le corps qui y passe. Mais cet argent facile ne servira pas à l’investissement ; il servira souvent à boucher des trous financiers.
Collaborer ainsi, c’est déjà détruire son entreprise car la spéculation prend ce qui l’intéresse mais n’innove pas. La spéculation croit pourvoir tout manger, pouvoir dominer, et c’est là le danger.
La spéculation, c’est comme les prêts d’Etat souscrits par notre pays à l’étranger. Un jour ou l’autre, on devient la proie du prêteur ou du spéculateur.
Dans notre pays, aujourd’hui, le monde funéraire est entre les mains de l’étranger. Il nous faut réagir car seule l’entreprise indépendante survivra. Mais avant cela, ils auront contraint les familles à une pratique de prix insolente. Dès lors, on jettera sur cette profession l’opprobre de tous.
En agissant, dans le monde funéraire, comme nous agissons, c’est-à-dire en défendant l’indépendance des entreprises, nous parviendrons à bloquer le développement de ces groupes spéculateurs.
Il existe une solution qui m’a parue aussi intelligente : c’est de réduire le nombre de morts dans ce pays ; les entreprises indépendantes survivront, les entreprises spéculatrices verront leur chiffre d’affaires baisser à tels points que leurs pourvoyeurs se rendront compte qu’il n’y a plus d’intérêt financier à vouloir tout manger.
Et en découvrant la cause du cancer et ses conséquences ainsi que le moyen d’empêcher son développement, ce sera entre 300 et 500 morts de moins chaque jour.
Michel Leclerc, en découvrant cette cause, protège toutes les petites entreprises qui seront toujours capables de réaliser autant de convois en prenant progressivement le marché à ces groupes.
Nous aurons ainsi une notoriété vis-à-vis des familles. Non, nous ne travaillons pas que pour les morts ; les familles comprendront que nous travaillons d’abord pour la vie.