C’est un peu facile de reporter la faute sur les Français quand l’Etat ne fait pas ce qu’il faut. Bien sûr, il paie ses erreurs, avec l’argent des Français d’ailleurs. Payer ne suffit pas, il faut tout faire pour éviter et tuer le virus.
Ce n’est pas d’hier que l’on met en place une désinfection généralisée efficace avec des véhicules qui pulvérisent des produits pour mettre à mal le virus. Ces véhicules circuleront dans toutes les rues, dans tous les espaces publics et l’on utilisera des petites engins, comme des balayeuses, à l’intérieur des bâtiments qu’ils soient privés ou publics.
Pendant tout l’été, on s’est contenté d’attendre une éventuelle deuxième vague, qui d’ailleurs n’arrivera pas, et l’on n’a rien fait pour désinfecter, comme cela est toujours nécessaire après une pandémie. On a simplement laissé dormir la COVID-19 sans organiser la désinfection massive.
Les moyens sont multiples : ils peuvent être par diffusion de produits spécifiques, ils peuvent être à partir de lampes à ultraviolets ou autres tel que l’ozone. Rien de tout cela n’a été utilisé par l’Etat ou par les villes. L’objectif est d’éviter le développement du virus en sachant, de plus, que le froid est sa cour de récréation. La contagion ne se fait pas seulement d’homme à homme mais aussi par l’atmosphère.
Soigner, c’est bien, mais cela coûte cher. Eviter est plus efficace et moins cher. Non, l’Etat ne prend pas sa responsabilité et les Conseils Scientifiques ont démontré leur incompétence, voire leur ignorance. Et c’est à l’Etat de décider, ne serait-ce que par de vieilles méthodes qui ont prouvé leur efficacité.
Le virus n’est pas immortel, il faut l’aider à mourir. Je pense que cette solution sera meilleure que d’aider nos vieux à mourir. La responsabilité en incombe à l’Etat et non aux Français. C’est trop facile.
Mais l’Etat a choisi de se suicider économiquement en payant ses erreurs avec l’argent des Français. L’argent, ce n’est pas tout. La vie de nos vieux est capitale pour l’avenir. Etre obligé de décréter sur un ton martial, soit le couvre-feu, soit un confinement, ne serait pas digne du Président de la République.