Une déflagration sur le monde occidental

Perdre la guerre en Ukraine serait pire qu’une météorite de 1 000 tonnes qui s’écraserait sur la Terre.

Ce serait du chacun pour soi, ce serait la débandade à travers l’Europe. Ce serait aussi la fin de la puissance américaine dans le monde.

Si les Occidentaux en sont conscients, ils le sont moins quand il faut ouvrir le portefeuille et financer l’envoi de moyens militaires et humains en Ukraine.

Ne pas pouvoir enfoncer un front de 100 km paraît impensable avec nos prétendus moyens. On a du mal à se souvenir d’Hitler : rares sont qu aujourd’hui ont connus la guerre de 39-45. Nos dirigeants vivent encore dans un autre monde, celui du rêve. Bien sûr, on fait des commémorations, mais tous ceux qui sont morts ou ont été blessés à vie ont disparu.

Il demeure l’histoire mais l’histoire est racontée différemment, que l’on soit français, allemand, américain ou anglais. Mon père me disait toujours : le papier se laisse écrire et on raconte l’histoire que l’on veut bien dire ou croire. Elle est inévitablement différente selon qu’on soit l’attaquant, le perdant ou le gagnant. Et je dirai même que parfois on l’a quelque peu romancée.

Ce qui se passe en Ukraine est inimaginable dès lors qu’un fou comme Poutine puisse se servir d’un peuple pour la gloire et seulement par intérêt.

Je suis certain qu’il en est déjà qui collaborent mais j’ose espérer que le peuple de France se souviendra du sort que l’on a réservé aux collaborateurs.

Ce qui est surprenant, c’est  qu’on ait aidé autrefois la Russie avec un emprunt russe de plusieurs milliards qui n’a jamais été remboursé.

Et c’est ce peuple-là qui voudrait nous priver de liberté ?

Un effort de guerre

Oui, cet effort de guerre pour l’Ukraine, toute l’Europe devra y consacrer 600€ par personne, c’est-à-dire 300 milliards d’euros.

Ceci permettra à l’Ukraine, non plus de quémander des armes mais de les acheter. En fait, le vrai problème est là : on a dû mal à prêter à une entreprise en difficulté.

Le peuple de France peut comprendre ce langage et sait, qu’à défaut, rien ne sera réellement possible sur l’inflation ou sur le pouvoir d’achat.

Bien sûr, il y a la moitié des Français qui pourront payer plus, et l’autre moitié moins : cela va de soi. À ce moment-là devra s’ajouter l’effort des autres pays du monde.

Une fois de plus, ne prenons pas le problème à l’envers. Une fois de plus, on veut soigner plutôt qu’éviter la guerre.

Les États-Unis devront multiplier cet effort par dix car, en fait, protéger l’Europe, c’est aussi protéger leur fonds de commerce. Car, aujourd’hui, dans la mondialisation, il n’y a pas de frontière, mais demain, qu’en sait-on si l’Ukraine perdait la guerre ?

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