Réformer l’hôpital ou l’idée qu’on s’en fait ?

Réformer l’hôpital ou l’idée que l’on se fait de l’hôpital ou des EHPAD : humblement je ne pense pas que ce soit la priorité des priorités. La priorité c’est d’éviter d’aller à l’hôpital, c’est d’éviter de rentrer dans un EHPAD.

Notre rôle est d’éviter par des moyens techniques toutes les grandes maladies telles que les cancers et les virus. Le problème est de ne pas se faire arnaquer en entrant dans un EHPAD, mais d’éviter d’avoir à y rentrer, en restant en pleine forme toute sa vie.

Il est curieux, d’ailleurs, que le monde médical se serve de plus en plus de techniques pour faire un constat mais ne cherche pas à se servir des techniques pour éviter d’avoir à soigner. L’hôpital doit servir uniquement en cas d’accident matériel de toute nature.

Notre problème sanitaire repose à 80% sur les dérives de la nature et sur le produit de la nature. Il nous faut nous servir des techniques pour réguler les pressions atmosphériques et pour éradiquer les intrus si petits ou si grands soient-Ils.

Pourquoi ne pas utiliser la conscience collective qui est l’évidence, le bon sens, pour ne plus avoir besoin en permanence de l’hôpital où il n’est jamais agréable de rentrer ? Il n’est jamais agréable non plus de rentrer dans un EHPAD. Dans les deux cas, c’est un échec qui agit, d’ailleurs, sur le moral de  tout un chacun. Je dirai même que c’est la peur qui nous détruit et qui nous rend encore plus accessible aux maux ; ce que je nommerai l’esprit de destruction.

Il est difficile de faire comprendre l’évidence. On se bat comme des chiffonniers en parlant d’écologie mais l’écologie que l’on vit aujourd’hui n’a rien à voir avec la vraie écologie qui consiste à chercher les causes et à apporter les solutions, tant pour un problème de réchauffement climatique que pour un problème immunitaire.

Bien sûr que l’on aura besoin de l’hôpital mais ce n’est pas construire des hôpitaux qui est nécessaire, c’est de redonner à l’hôpital sa vraie fonction.

Loin de moi de penser que le personnel soignant soit inutile mais il faut qu’il soit utile pour des raisons accidentelles et non pour des cas que l’on aurait pu éviter.

Et je dirai qu’au plan économique, faire en sorte que l’on finance les moyens d’éviter est cent fois plus productif que d’avoir à soigner.

Oui, l’homme est en guerre permanente dès sa naissance ; il ne vit pas en paix. Alors, il faut lui redonner la paix par des moyens techniques préventifs et pour cela, il ne faut pas considérer l’homme comme une marchandise. Pour cela, il ne faut pas le considérer comme un fonds de commerce qui, tôt ou tard, vous tend les bras, pour ne pas avoir fait ce qu’il fallait.

La violence, avez-vous dit !

Le déchaînement de la violence a toujours une cause. Certes, il faut la condamner mais il n’y a pas que la violence physique qui soit condamnable.

Il y a la violence financière, il y a la violence morale, il y a la violence sanitaire, il y a la violence guerrière ; elles sont toutes aussi condamnables. Mais qu’en fait-on ?

La violence financière, on la développe par des monopoles d’État ou privés. C’est le cas de l’EDF ou de l’énergie en général, c’est le cas du secteur  médical, violant sans cesse le serment d’Hippocrate.

Poutine représente ce qu’Henri de Montherlant disait sur le fascisme : « ça commence avec les fous, ça se réalise grâce aux salauds et ça continue à cause des cons. » Et je me demande simplement, nous peuples occidentaux, sur quelle ligne nous sommes par rapport à cette pensée et ce, du plus petit au plus grand niveau des États.

J’ai entendu longtemps : le fascisme ne passera pas. Mais que fait-on pour l’arrêter ?… On n’est même pas capable d’éradiquer un virus. On sait simplement compter les morts, par habitude.

Allons, soyons un peu courageux, essayons de mettre sous le boisseau nos vieilles habitudes qui finissent par dégénérer ; essayons de ne pas passer pour des cons…

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