Cela fait cinquante ans que les déserts progressent à la vitesse de 18 m²/seconde. On a bien bricolé en parlant de pollution, de climat, mais il a fallu que les conséquences arrivent à nos portes, pour réagir.
Réchauffement climatique : les réponses sont pourtant simples
Aujourd’hui, les soins que nous devons apporter pour notre survie ne sont plus des médicaments, ni du bricolage, mais des opérations chirurgicales.
Non, on ne résout pas des problèmes aussi importants que le climat par du bricolage.
Pour ce qui est de la pollution, cela fait 25 ans à présent que j’ai demandé le développement massif de l’utilisation de l’hydrogène pour remplacer le pétrole, notamment dans le secteur finéraire.
Seulement voilà : à chaque fois que quelqu’un à une idée qui sort de l’ordinaire, on le prend pour un fou. Et pourtant aujourd’hui j’affirme :
- C’est l’utilisation de l’hydrogène qui résoudra le problème de la pollution, non seulement pour les voitures, mais partout où l’on se sert du pétrole, soit pour chauffer, soit pour l’industrie.
- Pour ce qui est du climat et du réchauffement climatique, la cause se situe au Sahara ou dans les autres déserts, quand on n’a rien fait pour empêcher leur extension. A présent, on connaît la cause, il faut en trouver la solution et, quant à moi, j’affirme que la seule solution possible est une solution naturelle par la remise en culture d’au moins 10 barrières végétales autour du Sahara… le mur de l’espoir en Afrique si vous préférez.
Ces barrières végétales devront être d’une dimension de 100 km de large sur 1 000 à 2 000 km de long. Ces barrières végétales absorberont tout naturellement le surplus de calories en provenance du désert. Elles peuvent aussi être rentabilisées mais nécessiteront des millions d’emplois ; ce qui n’est pas négligeable dans ces pays.
Ce sont des décisions capitales pour l’avenir de l’humanité. Tant que l’on n’aura pas accepté la cause, les déserts continueront à progresser et il ne sera pas possible de soigner l’urgence. La solution que je propose est la plus simple, la plus raisonnable, la plus efficace, y compris sur le plan économique.
Mais attention : il faudra 100 milliards chaque année et l’on ne devra pas en faire la distribution pour construire des châteaux ou pour mettre en place de nouveaux privilèges.
C’est un véritable plan Marshall et l’enjeu est aussi important tant pour le climat que du point de vue géopolitique.
C’est notre vie qui est en jeu. Il faut empêcher l’arrivée du climat tropical dans nos zones tempérées car, dans 20 ans ou 50 ans, c‘est tout le monde qui mourra de faim si rien n’est fait.
Le bricolage ne peut rentrer en ligne de compte pour de telles opérations.
A ce jour, l’hydrogène comme carburant se met en place. Les Grands de ce monde ont signé les accords de Paris mais qu’a-t-on fait avec cet argent ? La taxe carbone va être appliquée en France et en Europe. Mais à quoi servira-t-elle réellement du moment qu’aujourd’hui on n’accepte pas la cause du réchauffement climatique ?
100 milliards par an, c’est 12 € par mois et par Européen. Il n’y pas un seul Français à qui on expliquera les choses qui le refusera. Et tout ceci parce que rien n’a été fait depuis 50 ans.
100 milliards par an pendant 20 ans, c’est 2 000 milliards, c’est moins que la dette de la France.
Je sais, Messieurs les Ministres des Finances, on ne peut pas rajouter encore à la dette mais, entre la vie et la mort, il faut choisir. Et pardonnez-moi d’être orgueilleux, mais je vous ai proposé la solution économique pour accroître notre production et réduire la mortalité en France lors des grands épisodes de canicule.
Monsieur le Président, vous avez certainement un certain poids dans les décisions mondiales relatives au climat. Vous en connaissez à présent la cause, vous en connaissez aussi la solution, et, pire encore, vous en connaissez le résultat attendu.