Nos enfants sont dans le futur, nos professeurs dans le passé

On vient de passer une période où l’on vivait trois à quatre générations. Demain on vivra dix à douze générations d’enfants car aujourd’hui, la durée d’une génération n’est plus que de dix à douze ans. Le monde va si vite qu’on a du mal à le suivre.

Nos enfants ne sont pas des idiots, ils veulent vivre autrement, avec d’autres moyens, avec d’autres solutions vitales. En revanche, il arrive que les enfants ne prennent pas les moyens pour y parvenir.

En fait, ce ne sont pas eux qui ne prennent pas les moyens, ce sont leurs professeurs qui vivent dans le passé et qui ne captent plus l’attention de leurs élèves. A la différence de nos  parents, on n’a même plus le temps de leur inculquer nos propres valeurs. On court, on court, mais que reste-il ?

J’ai eu l’occasion de dire ce que je pensais des professeurs je n’y reviendrai pas mais ce que je dis aujourd’hui complète ce que j’ai déjà dit. Il faut bien se mettre dans la tête que, par la suppression des maladies, on vivra 120 ou 150 ans, en pleine forme. Il faudra bien se mettre dans la tête que le micro-nucléaire servira à fabriquer notre propre consommation chez chacun d’entre nous. Ces évolutions sont telles que nos enfants, que les professeurs, ont du mal à accrocher les wagons. Il  leur faut encore plus de courage qu’hier si l’on veut que la France ne soit pas en déclin.

Aujourd’hui, nos enfants ne comprennent qu’à trente ou quarante ans qu’il faut travailler ; la voie qui leur est offerte n’est pas celle du travail et encore moins celle du savoir.  Il y a quelques génies qui commencent à circuler dans le monde technique ou scientifique mais la majorité des enfants a du mal à suivre. Ils sont comme leurs aînés, ils ont du mal à comprendre ce chambardement et pourtant, il faudra bien qu’ils suivent, à défaut de devancer.

Je souhaite simplement que  nos valeurs ne passent pas à la trappe. Je veux bien admettre que la guerre ait imposé à nos parents de nous élever à la dure mais, aujourd’hui, les enfants ont tout ce qu’ils veulent quand ils veulent. On oublie de leur dire, toutefois, que pour fabriquer tout ce qu’ils veulent, il faut travailler, il faut éviter les guerres, il faut éviter la maladie, il faut éviter les cancers, et, à défaut d’instruction poussée, ils peuvent toujours voir l’évidence et l’évidence, on la trouve dans la nature.

Nous ne pourrons pas continuer à vivre avec des déficits et nous laissons à nos enfants une dette si importante qu’il leur faudra travailler très dur pour la combler. Ils ont des générations d’avance ;  il va falloir que ces enfants sachent l’utiliser. Entre aujourd’hui et dans dix ans, les choses auront été si vite qu’il va falloir que nos enfants courent pour les rattraper.

Quant à nos professeurs, il faudra qu’ils retournent à l’école, totalement dépassés par la réalité. L’école nous apprend à mettre les choses en ordre, faut-il encore que les professeurs le leur enseignent.  Ce ne sont pas seulement les techniques, mais ce sont les méthodes et les causes qu’il faut rechercher et enseigner.

Depuis mai 68, l’école n’est plus la même : ce sont bientôt les enfants qui apprendront aux professeurs. Mai 68 a été une occasion manquée, dans le mauvais sens. Mai 68 a libéré la parole et a organisé le chahut. Il faudra revenir à la raison. Mai 68 a supprimé beaucoup de nos valeurs, en commençant par le travail : on a cru tout avoir sans ne rien faire, ce n’était pourtant pas l’objet de cette mutation.

La révolution de  68 n’a pas échappé aux autres pays, à la différence près que dans les autres pays, on a réussi à maintenir l’idée du travail. Aujourd’hui, les Français se verraient bien sans travailler mais il n’y a pas un seul scientifique ou économiste qui puisse valider cette solution.

Nos dirigeants ont suivi nos professeurs, c’est-à-dire qu’ils sont dans le passé. Comment, dans ces conditions, pouvoir redonner aux enfants les valeurs qui étaient les nôtres ?

Il est vrai que d’ici vingt, trente ou cinquante ans, on ne travaillera plus que quelques heures par jour et, pour se faire, il faudra vraiment appliquer le bon sens.

Nos enfants ne sont pas des idiots, mais il faut les faire rêver en leur donnant des objectifs mirobolants, exceptionnels et pour se faire, il faut que nos dirigeants prennent le bon chemin, le bon sens, l’évidence.

IL FAUT PASSER LES CAPS TRANSITOIRES

Éoliennes et énergie solaire ne sont que des solutions transitoires. Le vaccin n’est qu’une solution transitoire, et pour cause, ils ne sont que des intermittents.

La solution énergétique sera celle que l’on produira soi-même par des microcentrales nucléaires. La solution des problèmes de vie ne sera que par la destruction des causes.

Tout ceci a une finalité économique : détruire les causes des maladies est moins cher que d’utiliser provisoirement un vaccin.

Payer le kW que nous produirons dix fois moins cher, est une solution économique.

Meilleure santé, meilleure économie.

L’énergie de demain par les microcentrales permettra de transformer nos vies par une propulsion  nucléaire, que ce soit la voiture, que ce soit les trains, que ce soit les bateaux, que ce soit nos vaisseaux spatiaux qui pourront alors aller rechercher d’autres galaxies et d’autres système solaires.

Passer au-dessus des caps transitoires, c’est passer du rêve à la réalité et depuis plus de cinquante ans on marche à reculons et l’on regarde le futur nous passer sous le nez.

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