A l’exception près, la chaleur de la canicule ne tue personne. L’expérience vient de démontrer que le nombre de décès survenus depuis 15 jours n’a strictement pas augmenté par rapport à la moyenne. En revanche, en 2003, il y avait eu 15 000 morts.
On nous fait suer avec la canicule… pour pas grand chose
Si la chaleur devait tuer… c’est toute la population de l’Afrique qui aurait du disparaître. Il ne me semble pas que nous en soyons là. Quelle en est la vraie raison alors de la mortalité ? En 2003, il y a eu la canicule mais il y a surtout eu une pression atmosphérique de 1035 millibars. Durant les deux dernières semaines de juin 2019, la pression atmosphérique n’a pas dépassé en moyenne les 1015 millibars. Ceci confirme totalement ce que j’ai dénoncé : c’est la pression atmosphérique qui tue, qu’il y ait chaleur ou froid d’ailleurs, c’est la même chose.
C’est la pression atmosphérique qu’il faut regarder et non la température
Ce n’est qu’à partir de 1030 millibars et au-delà bien évidemment, que la situation s’aggrave et tue les personnes les plus faibles. Au risque de me répéter, 75% des décès, en France, ont lieu au-dessus de 1025 millibars de pression atmosphérique. Le danger est au-dessus de 1030 à 1035 millibars, qu’il fasse chaud ou froid d’ailleurs.
Les températures ne sont pas inquiétantes pour l’organisme d’autant plus que depuis des décennies, il y a longtemps que l’on a appris à se protéger. A défaut, il n’y aurait plus de population dans les pays chauds, Madame Agnès Buzyn – pourtant spécialiste d’hématologie, d’immunologie des tumeurs et de transplantation, devrait pourtant savoir ce qui est élémentaire pour la santé, à moins que l’affichage politique soit bien plus important comme ministre de la Santé !
Réunion interministérielle sur la gestion de la canicule présidée par @EPhilippePM ce matin au @MinSoliSante.
L’ensemble du gouvernement est mobilisé.
À l’heure où l’on atteint le pic de chaleur, la vigilance de chacun pour soi-même et les autres doit primer. pic.twitter.com/N48Rk7LOPz
— Agnès Buzyn (@agnesbuzyn) 28 juin 2019
Quoi faire si l’on veut se protéger de la pression atmosphérique ?
Alors que peut-on faire contre la pression atmosphérique lorsqu’elle survient ? Eh bien, il faut, comme le font les montagnards qui vivent en moyenne dix ans de plus que les autres, être dans une situation atmosphérique qui dépasse rarement les 1025 millibars dans les régions habitées au-dessus de 1 500 m d’altitude.
Arrêtons de mentir à la population. Et pour ce faire, un simple baromètre permet de mesurer cette pression.
Alors quelles sont les solutions pour protéger les plus faibles ? D’abord, les plus simples : se transporter à une altitude supérieure à 1 500 m durant le temps de la canicule, tout au moins quelques heures par jour. La deuxième solution, c’est l’inverse, c’est-à-dire aller sous terre quelques heures par jour, soit dans une grotte, soit dans le métro, soit dans un parking profond.
Ce n’est peut-être pas la solution idéale… Il reste alors la solution d’équiper une pièce de la maison ou de l’appartement sous forme de caisson isobare de façon que l’on puisse y vivre et y dormir. Réduire la pression atmosphérique dans une pièce, ou dans une salle, ou dans un salon, n’est pas compliquée : il suffit d’adopter la technique du caisson isobare.
Je pense que, dans les hôpitaux, dans les maisons de retraite, il pourrait au moins y avoir une pièce ou une salle où un certain nombre de personnes puissent se reposer pendant quelques heures par jour, cette salle devant être à une pression atmosphérique inférieure à 1015 millibars.
Nous nous rendrons rapidement compte que la fatigue engendrée par les pressions atmosphériques au-delà de 1015 millibars, pourra être réduite en adoptant massivement ce processus de réduction des pressions atmosphériques et cela même chez soi, ou à l’usine et certainement dans les bureaux.
C’est toute une petite révolution de l’habitat qu’il faut prévoir et c’est le rôle de la politique de prévoir.
La pression atmosphérique tue plusieurs centaines de milliers de personnes, en France, chaque année. D’ailleurs, certains hôpitaux l’ont compris et dans des cas extrêmes placent les personnes cardiaques dans un caisson isobare.
Moins de morts, moins de fatigue, c’est toute l’économie de notre pays qui s’en trouvera fort améliorée.