Canicule : encore 15 000 morts attendus… mais pour une autre raison

Le gouvernement n’a absolument pas tiré les leçons de l’hécatombe d’août 2003 où l’on a eu, de fait, 15 000 morts suite à la canicule. À l’époque, j’avais informé le Préfet de police en personne, ainsi que le Ministre de, du risque d’avoir 15 à 20 000 morts lors de ce mois d’août 2003. Evidemment, ils n’y ont pas cru. Ce n’est qu’au bout d’une semaine que le Préfet m’a rappelé en me demandant ce qu’il était possible de faire.

La transpiration n’est pas mortelle…
la pression atmosphérique excessive si !

La canicule n’est pas le coupable

Depuis
cette date, les gouvernements successifs ont amélioré le sort des personnes
âgées en bien-être mais n‘ont toujours pas résolu la cause, par méconnaissance,
incrédulité ou incompétence. On continue à faire peur à la population dès que
le thermomètre monte. La raison de la surmortalité n’est pourtant pas là !
Sinon, les pays d’Afrique n’auraient plus de population depuis bien longtemps.

Et
cette année encore, si au mois d’août il y a quelques jours de canicule avec
une pression atmosphérique supérieure à 1030 millibars, il y aura encore 15 à
20 000 morts.

La
canicule est naturelle, la pression atmosphérique est mortelle

Le gouvernement n’a pas encore compris que ni le chaud ni le froid ne tuent quiconque ; c’est la pression atmosphérique qui tue en masse. Cette dernière ne fait d’ailleurs pas que tuer depuis notre naissance ; ces anticyclones plus ou moins puissants qui nous survolent d’une manière non cyclique apportent la fatigue dès que l’on dépasse 1015 millibars, jusqu’à la mort si l’on dépasse les 1040.

Cela
ne paraît pas beaucoup mais lorsque le corps humain, qui en temps normal est à
37° passe à 38, 39 ou 40, ce sont trois degrés supplémentaires, c’est très peu,
mais dès que l’on arrive à une fièvre de 41°, on atteint une situation
dramatique. Sauf que la température extérieure est naturellement régulée.

Il
en est de même pour la pression atmosphérique : quand on est à 1013
millibars de pression, tout va bien, à 1020 de pression on se fatigue beaucoup
plus, à 1035 on commence à avoir des malaises. A 1040, on se trouve dans des
situations dramatiques. Là, le corps n’a pas de système d’autorégulation comme
avec la transpiration.

On
peut très bien faire le parallèle entre ces deux situations mais pour l’une, il
y a longtemps que l’on va chercher le médecin, pour l’autre, on l’ignore parce le
phénomène est invisible, et inconnu de la plupart de la population. Et
pourtant, seul un baromètre suffit à nous alerter. Et ce n’est pas le médecin
qu’il faut aller chercher ; cela ne servirait à rien parce que lui non
plus n’en a pas connaissance, ou n’en a plus. On n’apprend plus ce fait-là à la
Faculté de Médecine. Seuls les vieux manuels portent encore sur la question.

À
présent l’État sera responsable de ne pas avoir fait son devoir. Il ne pourra plus
dire : « je ne savais pas ». La cause et les solutions, je les
ai trouvées. Ce phénomène est identique à un tremblement de terre mais, si
pour celui-ci, on ne connaît jamais à l’avance ni l’heure ni le jour et encore
moins sa puissance, pour ce qui est des anticyclones : on peut les prévoir
quelques jours avant qu’ils n’apparaissent au-dessus d’un pays grâce à la
lectures des isobares.

Mais
afin que le gouvernement fasse quelque chose, il fallait qu’il le sache et ce
n’est pas à l’ENA qu’on l’apprend. Le résultat : c’est 15 à 20 000
morts inutiles en France dès que le phénomène apparaît. Et je précise que ce
phénomène est le couplage du très chaud ou du très froid avec des pressions dépassant
les 1030, 1035 millibars.

Je
demande au Président de la République que dans chaque ville, chaque commune de
France, il y ait une salle, non pas climatisée mais régulée en pression
atmosphérique. Nous savons le faire. Et ce, afin que le jour où le phénomène
apparaît, on puisse protéger nos anciens les plus fragiles en passant quelques
heures par jour dans cette grande salle conviviale certes, mais régulée à 1013
millibars.

Je
sais ce que l’on va me dire : « on n’a pas d’argent pour le
faire ». Mais le jour où il y aura de nouveau 15 000 morts, ce sera
trop tard et ce sera votre père, votre mère, votre tante ou autre qui seront
morts.

Cette
salle indispensable quand ce phénomène excessif se produit, comme en 2003,
pourra aussi être utilisée par tout un chacun, tous les jours, quand les pressions
sont supérieures à 1025 et ce, pendant quelques heures. La fatigue disparaîtra
et la productivité augmentera. On peut penser aux grandes entreprises, aux
hôpitaux, aux maisons médicales…

C’est
d’ailleurs peut-être ce problème d’amélioration de la productivité qui fera
réagir l’ensemble des dirigeants parce que j’ai appris dans ma vie
professionnelle, que ce soit en faveur de l’écologie ou autre, que toute
réalisation ne peut se faire que s’il y a un résultat économique.

Et
si l’on attend que ce soit le corps médical qui l’apprenne et l’applique, il
risque d’y avoir beaucoup de morts car les intellectuels, en général,
repoussent toute nouvelle idée et tout empirisme. Pour vous donner un
exemple : quand Galilée a dit que la Terre tournait sur elle-même, il a
fallu 20 ans avant que le monde scientifique et politique ne l’accepte. Il en
va bien souvent des idées les plus simples finalement…

J’ose
espérer que cette découverte que j’ai faite pourra être appliquée très
rapidement. Ceci correspond à un investissement, par installation, de 15 à
20 000 €. Mais quand on considère l’intérêt économique que cela
représente, c’est vraiment une goutte d’eau dans les investissements médicaux.

Et je conclurai que toute personne qui n’en a pas connaissance aujourd’hui peut être coupable de ne rien faire demain auprès des plus fragiles.

“Je demande à tous les médias de répercuter cette information”

“Je demande à tous les médias de répercuter cette information dans leurs colonnes au plus vite. À cette fin, j’ai préparé une affiche et je demande au Gouvernement de l’utiliser au plus vite dès les prochaines situations à risque.”

Michel leclerc

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.