Le cannabis et les drogues dures

Là, comme ailleurs, il va falloir faire jouer la concurrence et l’on pourra ainsi régler le problème qui existe dans les quartiers, à 80%.

Ce que je propose est d’acheter la totalité de ce qui arrive en France, tant en cannabis qu’en drogues dures, soit par l’Etat, soit par un organisme, qui pourra en assurer le conditionnement et la distribution, soit aux pharmacies, soit dans la grande distribution, avec ou sans ordonnance selon le produit.

Aujourd’hui, le marché parallèle multiplie par cinq, voire davantage, le prix d’achat d’un produit, souvent trafiqué, vendu par les dealers.

Il est vrai que c’est quelque peu révolutionnaire mais, en définitive, l’Etat y trouvera son compte et les clients aussi, sans oublier tous ceux qui habitent dans cette zone actuelle de distribution.

Nous aurons alors un produit moins dangereux puisque contrôlé et mieux conditionné.

Est-ce un rêve ? Pas si sûr : dans beaucoup d’autres pays, c’est ce que l’on a fait et, en définitive, la drogue ne fait plus partie des produits interdits.

Cette solution libèrerait 20 à 30 000 policiers dans tout la France et l’on rétablirait la paix dans les quartiers.

On ne résoudra jamais ce problème par la contrainte et encore moins par l’infantilisme car, de toute manière, les fournisseurs trouveront toujours une solution pour vendre leurs produits.

Légalisons, sans pour cela inciter à la consommation. C’est un avis comme un autre. Je sais que tout le monde va hurler dans les laboratoires et dans les commissariats mais n’est-ce pas la solution rationnelle et le bon sens  de vendre ces produits dans un circuit normal ?

Aujourd’hui, le tapage qui est fait sur la vente des drogues par les dealers ne fait qu’exciter le consommateur parce que le produit est officiellement interdit : c’est l’interdit qui accroît la demande.

Il faut y réfléchir…

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