Ceci intéresse tous les Français. La situation actuelle est la suivante : lorsqu’un patient décède à l’hôpital le corps est placé dans la chambre mortuaire et le séjour de 3 jours plus le jour du décès est gratuit. Il en va de même pour ce qui est des maisons de retraite ou cliniques si elles ont également une chambre mortuaire.
L’accès à la chambre mortuaire devrait être un droit
Quand le décès a lieu à domicile, il n’est actuellement pas possible de mettre le corps dans la chambre mortuaire de l’hôpital, ce qui oblige la famille à utiliser une chambre funéraire privée fort coûteuse.
Aujourd’hui, le système hospitalier vise à plus de solutions en hospitalisation à domicile (HAD) et, par conséquent, les décès arrivent de plus en plus souvent à domicile.
Il me semblerait juste et rationnel que lors d’un décès à domicile, on puisse transférer le corps à la chambre mortuaire de l’hôpital, de même lorsqu’une clinique ou une maison de retraite ne possède pas de chambre mortuaire. C’est le rôle qui est aussi imparti à l’hôpital. A ce sujet, les établissements ayant plus de 200 décès par an sont soumis à l’obligation de posséder une chambre mortuaire.
Ce ne serait que justice pour tous les Français du fait de la fréquence de l’HAD.
De la même façon, dans le cas d’une mort subite (hormis celle soumise à un processus judiciaire auprès de l’IML – Institut Médico-Légal – qui est gratuit), il faudrait pouvoir bénéficier de la gratuité de la chambre mortuaire de l’hôpital.
En faire la demande officielle
Je demande au Ministère de l’Intérieur et au Ministère de la Santé de pourvoir à ce droit. Ceci
permettrait aux familles d’économiser de 500 à 700 €, lors d’un décès.
Je demande que ma proposition soit prise en considération et, dans le cas d’une impossibilité, je demande que ces frais soient pris en charge par la Sécurité sociale.
Ce sera un nouveau pas vers une justice élémentaire. Et à ceux qui en doutent : acceptez au moins d’y réfléchir.
Ceci fait partie de mon combat dans l’intérêt des familles lié directement ou indirectement au monopole. Une fois de plus, le bon sens finira par triompher.
Ce que je demande pourra aussi mettre fin à une exploitation parfois honteuse du désarroi des familles et de leur méconnaissance de la loi, par certaines chambres funéraires privées qui leur imposent des services non obligatoires tels que les soins de thanatopraxie.