Que va-t-il se passer à l’automne ?

Le soleil aura repris ses quartiers d’hiver, le virus, qui aime le froid, sortira vivant et attaquera à nouveau.

On n’aura rien fait, cet été, pour l’éradiquer. Y aura-t-il une ixième vague ? C’est une éventualité.

Que va faire le pouvoir ? Une fois de plus, il va dire, il va nous conter, des histoires : il refusera, une fois de plus, son échec.

Le refus d’éradiquer le virus mettra fin aux espoirs du pouvoir. A l’automne, il sera plus difficile de l’éradiquer. Et la Présidentielle à venir pourrait encore faire changer les choses. Sera-t-il nécessaire de mettre la Présidentielle en confinement, avec la fermeture des magasins, le couvre-feu ?

Et le vaccin, alors ? Le vaccin, tel qu’il est conçu, n’éradiquera jamais le virus.

Il est simplement fait pour prévenir, mais prévenir quoi ? La contamination ? qu’on n’aura pas su éviter ?  Le vaccin n’est qu’un apport supplémentaire à notre défense immunitaire. Il évitera peut-être les cas graves mais on continuera à être malade. On n’en mourra pas tous mais on sera tous atteints et, comme le reste, on va s’habituer à avoir 50 000 morts, chaque année, et quelques millions de blessés de l’attaque du virus.

Est-ce vraiment cela que les Français souhaitent ? Non, les Français veulent vivre sans peur, sans reproche, et, pour ce faire, il faut prendre les moyens et, de surcroît, des moyens qui ne coûtent rien : le soleil et les rayons  ultraviolets.

On trouvera toujours de bonnes raisons. J’entendais, l’autre jour, le Premier Ministre nous dire « on a gagné grâce aux mesures qu’on a prises.

J’aurais voulu que le soleil lui tombe sur la tête pour arrêter qu’il dise des âneries.

Faire croire au succès quand on a tout échoué, est très difficile même à la télévision.

Comment a-t-on laissé faire, comment a-t-on pu laisser jeter par la fenêtre 500 milliards ? Comment pourra-t-on faire une élection présidentielle dans de telles conditions ?

Ceux qui auront perdu diront que c’est la faute du Covid, celui qui aura gagné devra affronter la vérité, le bon sens et l’évidence.

ET SI LE VRAI CHOIX ÉTAIT DE NE PAS ALLER VOTER ?

On peut, tout du moins, se poser la question. Certes, beaucoup de petites choses ont été faites mais l’on n’a pas fait l’essentiel. Que ce soit en économie, que ce soit au plan sanitaire, c’est toujours la même chose : on veut bricoler mais on ne veut, en aucun cas, éradiquer les causes.

Pourquoi  n’a-t-on pas éradiqué le virus ? Pourquoi  n’a-t-on pas mis fin au cancer ? Pourquoi a-t-on choisi un compliqué coûteux qui ne résout rien et non les solutions gratuites et naturelles ? Pourquoi choisit-on l’absurde et non l’efficacité à 100% ?

N’a-t-on pas choisi de protéger la spéculation et les monopoles destructeurs plutôt que de protéger notre économie par une simple ordonnance qui permettrait le financement du social par tous et non par le travail ?

Et l’on voudrait nous faire voter dans de telles conditions ! Ce n’est pas raisonnable. Les Français vont voter pour quelque chose, pour un résultat, pour des solutions et non pour du bricolage.

On ne soigne, ni notre économie, ni notre vie. On n’évite rien ; on bricole en espérant un résultat qui ne viendra d’ailleurs jamais. On se croit plus fort que la nature alors que la nature est une bonne fille qui nous donne tout ce qu’il faut pour éviter le mal.

Pourquoi voulez-vous aller voter quand on a laissé mourir plus de 100 000  Français ? Ne serait-ce pas plutôt pour faire des économies de retraite, pour réduire le nombre de chômeurs ?

Aujourd’hui, les syndicats sont devenus aphones ; il est vrai qu’ils ne représentent plus grand-chose mais, quand-même, sera-t-il nécessaire de descendre dans la rue pour avoir le droit de vivre, tout simplement, pour que nos dirigeants acceptent ce qui est simple, pour éviter d’avoir, chaque année, une piqûre de plus ?

Alors, aller voter : oui, pour quelque chose. Il nous reste à trouver ce quelque chose.

Je ne suis, ni un communiste, ni un socialiste, je veux simplement le bonheur de  la France.

L’Europe n’a pas su remplir sa fonction, l’Europe a voulu se mêler de tout mais le Traité de Rome ne concerne que l’économie, il ne concerne, ni le social, ni le sanitaire. Rien de tout cela n’est prévu dans le Traité de Rome. On a voulu faire de l’Europe une machine à tout faire ; il faut qu’elle revienne dans son rôle, celui d’un grand marché qu’il faut réguler.

À chaque fois que l’on veut apporter quelque chose au social ou au sanitaire, on nous dit « il y a l’Europe ». Mais l’Europe de quoi ? Chaque pays doit d’abord assurer sa défense en protégeant les siens.

Nous avons vu, l’année dernière, à quel point l’Europe était incapable de nous protéger. Cela ne serait pas grave si l’on n’interdisait pas aux Français, aux régions, aux communes, aux médecins, de faire leur devoir et plus encore pour ces derniers, de respecter le serment d’Hippocrate.

On veut donner des leçons à partir de l’Europe et on a oublié tous les pays de l’Est qui en font partie. Il faut d’abord faire le ménage chez soi car les problèmes viennent de chez soi neuf fois sur dix.

Aller voter, pourquoi pas, c’est un devoir, dit-on, mais les Français en ont assez.

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