Quand les vieux démons ressurgissent

Il est pour le moins honteux de profiter du malheur des familles en les téléguidant de l’hôpital vers une chambre funéraire privée sous prétexte d’une épidémie et d’une surcharge des chambres mortuaires de l’hôpital.

Il est quelque peu troublant que ressortent des documents de transfert de corps, de l’hôpital avant mise en bière, vers une chambre funéraire désignée dans le même document, cela aurait pu être s’il n’y avait eu qu’une seule chambre funéraire dans la ville en question ; mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.

La loi est précise : seule la famille a le choix de la chambre funéraire et de l’opérateur funéraire. Évidemment, on vous dira : c’est une erreur.

Même, en cette période difficile, il importe de respecter la loi et plus que jamais. Si cette situation est déjà coutumière en temps habituel. Elle l’est encore beaucoup moins admissible en période de crise.

J’ai en main le document qui justifie ma colère. J’ai aujourd’hui 81 ans et je me suis battu durant 20 ans pour obtenir la liberté funéraire et aujourd’hui je continue à me battre pour protéger la vie face aux grandes maladies, en donnant des solutions crédibles.

Je ne soigne pas ; je propose d’éviter la maladie.

Alors, vous comprendrez que je n’ai pas l’intention de voir ressurgir les vieux démons du temps du monopole.

Que les hôpitaux le sachent. Je vous ferai condamner, si nécessaire.

C’est l’objet de mon combat d’hier et d’aujourd’hui pour protéger la vie et les familles.

Et la relève est prévue.

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