Où sont les stratèges ?

Où sont les stratèges européens et français ? Comment a-t-on pu en arriver là !

La France est aujourd’hui dépendante à 50% des pays étrangers. Elle est dépendante pour le pétrole, pour le blé, pour l’uranium et une multitude de matières premières. Comment a-t-on pu rouler sans roue de secours ?

Près de la moitié des possibilités françaises d’achats sont tributaires de la Chine ou de la Russie, voire du Brésil et ce, sans avoir la moindre des sécurités financières et politiques.

Une fois de plus, l’argent facile a brûlé les yeux de nos spéculateurs. Où sont nos stratèges politiques ? Où sont nos stratèges militaires ?, qui ont laissé la France et l’Europe dans une situation à nulle autre pareille. Où sont les prétendus génies des Grandes Écoles et de l’ENA qui devaient être chargés de gérer la France ?

Notre dépendance, notre liberté, sont en cause. Il va falloir reprendre le système économique, sanitaire et éducatif.

Cela va coûter très cher : entre 1 000 et 2 000 milliards sur dix ans. Oui, il va falloir travailler plus sans être certain d’être payé plus. Nous n’avons pas pris les bons chemins, on s’est cru encore dans les Trente Glorieuses, on a mangé notre pain blanc.

Certes, la France et l’Europe en ont vu d’autres ; ce n’est pas la première fois que les stratèges ont oublié la France. Ce qui était l’excellence d’hier s’est transformé en spéculation.

On parle beaucoup des oligarques russes mais est-ce que la France n’a pas aussi ses oligarques ? En France, ont les appellent les énarques et l’énarque enrichi, on l’appelle un voleur d’État. La finalité est la même : on dit que les oligarques russes ont des fortunes à l’étranger et qu’en est-il de ceux de chez nous ?

Certes, il ne faut pas mélanger tous les nôtres avec les investisseurs.

Il est vrai que dans notre pays certains ont fait fortune par leur travail, mais il y en a peut-être beaucoup plus qui ont fait fortune simplement en sortant de l’ENA et en faisant de la politique.

Aujourd’hui, en Russie, le chef des oligarques est Monsieur Poutine. Qui est le chef des oligarques français ? Chacun en déduira les conséquences. Attention à la poudre aux yeux… En France, nous avons besoin aujourd’hui et en urgence de créer un nouveau monde et on ne le fera pas avec la spéculation.

On parle de la Russie comme le violeur de l’Ukraine mais prenons garde  qu’en France, il n’en soit pas de même un jour, car avec l’argent on se croit tout permis.

Un confinement après le 10 avril

Les chiffres du nombre de cas de contamination du COVID en France, et avec peu de tests, sont accablants.

On ne veut pas prendre au sérieux le virus du COVID.

Il suffit qu’il y ait quelques jours de chaleur et le virus va se loger dans les locaux clos. Ces derniers temps, les trois-quarts de la journée ont été à des températures relativement clémentes mais il est peu d’endroits en France où nous avions plus de 20, et seulement pendant deux ou trois  heures. Et voici que le froid d’avril revient : espérons que ce ne sera pas pour le pire…

Il y a de cela seulement un an, quand il y avait plus de 50 000 cas par jour, c’était un drame. Aujourd’hui il y en a 150 000 et l’on fait comme si de rien n’était…, il est vrai que c’est aujourd’hui la présidentielle. On a fait travailler les laboratoires mais on s’est aperçu que le prétendu vaccin n’en n’était pas un. Ce qui peut se produire le 10 avril, c’est qu’il y ait 60% d’abstentionnistes.

L’entêtement de nos dirigeants à ne pas vouloir éradiquer le virus est aussi grave que la volonté des écologistes à refuser le nucléaire.

L’un nous mène à la mort, l’autre à la dépendance.

L’éradication du virus par le mur de feu de nos petits radiateurs soufflants à résistance apparente est encore possible pendant tout le mois d’avril, après, durant l’été, il faudra utiliser les lampes à ultraviolets.  Toutefois, je ne me fais aucune illusion, c’est comme la guerre en Ukraine : cela profite à quelques-uns et personne ne cherche à la terminer. En Ukraine, on envoie des armes, en France, contre la guerre du COVID, on ne veut pas utiliser les armes dont nous disposons car tout le monde, tout Français, possède un radiateur d’appoint ou peut en acquérir à moindre coût.

Les Ukrainiens ont montré que, quand on voulait vraiment se défendre, on pouvait le faire. En France, on n’a même pas ce courage contre le COVID. Mais à qui donc profitent tous ces dégâts sur le corps humain ? J’ai rencontré, l’autre jour, une femme dans une petite voiture : pour se déplacer, elle ne peut plus marcher, des suites du COVID. Et, sans aller à cet extrême, tous les Français n’en subissent pas les causes mais ils en sont tous atteints, ne serait-ce que par la peur.

La guerre repart, les conséquences aussi. Mais aujourd’hui on fait de la diversion avec les élections présidentielles et avec la guerre en Ukraine.

Et pendant ce temps, on oublie tout, mais on subit tout.

Cela fait 20 ans que les Présidents successifs nous ont conduits dans cette situation. Ne serait-il pas temps de penser autrement et d’agir fermement ?

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