« Il est certain que mettre l’Europe à la merci de la Russie paraît inimaginable ».
Ce ne sont que les paroles de Monsieur Macron qui répare, un tant soit peu, ce que l’on aurait pu considérer comme une collaboration avec la Russie et spécialement avec Monsieur Poutine.
Combien de morts y a-t-il actuellement sur le front de l’Ukraine ? Et si c’était la France qui était attaquée ? Y aurait-il eu des conversations entre Monsieur Macron et Monsieur Poutine ? Il est urgent d’aider massivement l’Ukraine et aujourd’hui Monsieur Macron en a conscience en fournissant armes, munitions, et peut-être encore davantage en moyens humains ne serait-ce que pour utiliser au maximum les armes que l’on envoie.
Le Président des États-Unis a d’ailleurs laissé entrevoir l’envoi de troupes en Ukraine. On parle et on écrit beaucoup mais on agit insuffisamment et on laisse, par négligence ou simplement par lenteur, le Président Zelenski seul, face à un fou enragé.
Il faut que l’OTAN sache que l’hiver pourrait présenter une difficulté supplémentaire car là-bas, le froid et la neige ont déjà eu raison de Napoléon. Il reste à peine quatre mois pour que les opérations de l’OTAN aient anéanti la Russie.
« Ne pas humilier Monsieur Poutine » : c’est fini !
Le bouclier financier qui a été mis en place ne suffira pas car ce bouclier est déjà transpercé par les missiles russes. Oui, il est troué de balles.
La raison voudrait que le déploiement de l’OTAN se fasse ultra rapidement. Ce n’est pas la liberté de l’Ukraine qui inquiète, c’est celle de tout l’Occident.
Il faut faire attention qu’un jour trop lointain, le Président Zelenski ne soit pas renversé par un peuple qui aurait perdu courage du fait de tant et tant de morts.
L’inflation ne provient pas seulement d’une surchauffe
Il est vrai que l’inflation actuelle, en France, ne provient pas d’une surchauffe de notre économie.
L’inflation, aujourd’hui, chez nous, vient de notre dépendance envers les pays producteurs d’énergie, mais pas seulement.
Il n’y a pas que l’énergie qui flambe mais aussi toutes les matières premières dont nous sommes dépendants à ce jour.
Mais qui donc a provoqué cette dépendance qui ne provient pas seulement d’Ukraine et de la Russie qui représentent à peine 10% de nos importations ?
Aujourd’hui, l’Occident vit aux crochets de l’Orient en acceptant un social et des salaires pratiquement inexistants pour ceux qui fabriquent nos importations, dont la Chine et l’Inde. Mais c’est aussi une multitude de pays de l’Orient, petits et grands, qui exploitent leurs ressortissants avec un salaire et un social dérisoire. Ce déséquilibre provoque l’inflation.
Pour quelques pays, c’est le pétrole et le gaz, pour les autres, c’est un travail sans charges sociales. La France, grâce au Général de Gaulle, échappe partiellement à ce fléau avec une énergie nucléaire à bas coût et qui sera encore moins chère dès que les mini centrales nucléaires seront en fonctionnement, d’ici quatre ou cinq ans.
L’inflation plane sur l’Europe et les États-Unis depuis longtemps. Les États-Unis la compensent en imprimant des dollars. La France peut y pallier par un transfert de charges salariales et patronales sur le budget de l’État.
La dette de la France s’envole et on ne compensera pas l’inflation sans une solution radicale et cette solution peut être largement efficiente avec de nouvelles techniques concernant la santé et le social, en général.
Ce que je propose, je l’ai déjà écrit, c’est de compenser les 500 milliards que représentent nos charges sociales par les résultats de nos exportations devenues attractives par une baisse généralisée des prix.
Les années qui viennent vont être difficiles car, si aujourd’hui le taux d’intérêt est de 2%, il est prévisible qu’il soit à 4% avant la fin de cette année. Et 4% d’intérêt de la dette, c’est 120 milliards de dette supplémentaire, chaque année.
Monsieur Bruno le Maire : on ne peut pas continuer dans l’erreur technique de la finance, en France. Les euros, nous n’en fabriquons pas contrairement aux États-Unis qui fabriquent leurs dollars. Alors, il nous faut produire plus, exporter plus, consommer plus, à un coût réduit de 20%.
Faire de la finance en y ajoutant chaque année 500 ou 800 milliards d’euros, ne peut continuer et comme vous nous dites que le COVID va durer des années (faute d’avoir fait ce qu’il faut), ce sera encore une dette exceptionnelle qui s’ajoutera.
Même si l’on termine la guerre en Ukraine, le problème ne sera pas résolu tant que nous n’aurons pas choisi de résoudre notre problème social et sanitaire.
Je sais que ce sera un travail de titan et de conviction pour mettre nos finances à l’équilibre. Les syndicats sont prêts à accepter le bon sens ; il reste à convaincre les politiciens qui n’ont pas le même langage et qui, trop souvent, mentent comme ils respirent.