Les bêtes fauves

Je souhaiterais que les écologistes renvoient la COVID-19 dans les savanes de Chine…

Sommes-nous certains que les bêtes fauves ne soient que les seuls animaux en la circonstance : iI semblerait bien que l’être humain soit devenu lui-même un fauve.

Si l’on continue de cette manière, c’est la démocratie qui sera mise à mal. La liberté n’accepte pas les exceptions. Les écologistes préfèrent peut-être être mangés par des « fauves » petits ou grands, importés ou pas, visibles ou pas.

Le cirque, c’est aussi une domination de l’homme sur l’animal. Et pourquoi seulement les bêtes fauves ? Nombreux animaux de compagnie ou de travail n’aimeraient-ils pas aussi être en liberté  plutôt que d’être exploités.

Non, il n’y a pas deux poids, deux mesures. L’électoralisme a ses limites car le cirque, c’est la joie des enfants et des plus grands, non pas parce qu’il s’agit d’animaux mais plutôt de la force de celui qui les a dompté. On dresse bien des chevaux, on dresse bien des chiens pour les aveugles alors, pourquoi les fauves ?

Est-ce l’impossibilité des pouvoirs publics à faire en sorte que les fauves en question soient aussi bien traités que n’importe quel animal ?  On met bien des hommes en cage et personne ne s’en inquiète.

Regardez ce qui se passe dans de nombreuses régions du monde : l’homme n’a même pas de quoi manger. Il faudrait peut-être y penser.

Les virus, ces animaux invisibles qui tuent l’homme : que font les écologistes pour les renvoyer dans leur savane ? Où sont les écologistes dans ce domaine ?

Non, l’écologie ce n’est pas d’enlever un bonheur et une joie. L’écologie, c’est d’apporter un plus et non un moins. L’écologie, c’est d’abord s’occuper de la vie.

Et que fait-on pour arrêter les déserts qui sont la cause du changement climatique ?

Non, il y a mieux à faire que de casser l’ambiance d’un cirque.

Demain, on supprimera aussi les chiens parce qu’ils vont crotter dans les rues dans les villes ! Ils posent un problème sanitaire et que fait-on ? Rien, je dirai même moins que rien.

Et que fait-on pour les chiens des aveugles qui prennent tous les risques pour protéger leur maître ?

Non, Messieurs les écologistes, il y a vraiment mieux à faire mais, comme toujours, c’est plus difficile que d’interdire. Il est plus difficile de dire non que de dire oui.

Non, l’écologie ce n’est pas cela et les décisions d’aujourd’hui  n’apporteront rien à l’écologie. Plus grave, en enlevant un certain bonheur aux hommes, on s’enfonce dans les sables mouvants.

En France, il y a beaucoup plus de personnes qui sont mordues par des chiens que d’accidents dans les cirques : les bêtes fauves ne sont pas aussi dangereuses qu’on le dit. L’homme, ce fauve en liberté est mille fois plus dangereux.

Dire que les fauves sont maltraités parce qu’ils sont gardés en parc ou dans des cages alors qu’ils mangent toujours à leur faim,  n’est-ce pas une absurdité ? Mais il est toujours plus facile de s’en prendre aux bêtes qu’à l’homme qui les dresse et qui les dompte, et qui bien souvent devient leur ami.

Ne vous trompez pas, Madame la Ministre, donnez un mieux-être aux bêtes est une bonne chose, l’exclure de nos cirques est une erreur. Une fois de plus, c’est la solution de facilité que vous adoptez ou, plus exactement, une solution électoraliste.

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