La débâcle

Face à un virus intelligent, face à un virus qui se duplique à une vitesse exceptionnelle, l’Europe et la France sont aux abois.

Les chercheurs ne parviennent plus à les suivre : les virus inventent de nouvelles armures pour se protéger des vaccins. Ils sont beaucoup plus nombreux que nous, ils sont des dizaines de milliards. Notre lenteur à réagir est désolante.  Des voix s’élèvent pour qu’on éradique le virus pendant qu’il est encore temps.

La loi du nombre fait peur et cette peur, personne ne parviendra à la maîtriser. Si l’on ne fait pas le nécessaire pour appliquer le seul mot qui vaille : éradiquer.

Est-ce que l’homme aura plus d’intelligence que le virus ? Nous ne sommes pas à arme égale. Mais nous avons des armes plus redoutables : le bon sens, l’évidence.

Nous savons qu’à une température bien précise, de 0 à 10°, le virus se développe et qu’il ne commence à décliner qu’à partir de 20°, pour mourir aux alentours de 30°.

Certes, le soleil va faire son œuvre pendant l’été ; c’est probablement pourquoi on nous dit de tenir, tenir, toujours tenir. Mais l’été ne sera que le 21 juin. Combien de morts y aura-t-il d’ici là ?

On nous parle de vaccins, que bien souvent nous n’avons pas et qui, à ce jour, n’ont absolument pas prouvé leur efficacité, y compris dans les EHPAD où les chiffres des morts progressent chaque jour. A ce rythme-là, d’ici l’été, il y aura encore eu 25 à 30 000 morts de plus, en France, et probablement plus d’un million dans le monde.

Ce n’est d’ailleurs pas par le vaccin qu’on parviendra à éradiquer le virus. On arrivera probablement à réduire les risques d’infection, mais le virus sera toujours là et les dirigeants le savent car ils nous disent qu’il va falloir vivre avec.

Le virus est super intelligent ; il provoque une débâcle en France mais aussi en Europe.

Où chacun sauve sa peau, ou chacun choisit le vaccin qui lui plaît, là où il lui plaît. Mais il est vrai aussi que le virus n’est pas le même partout et rien ne laisse supposer qu’il ne changera pas encore.

Certes, c’est un tableau peut-être pessimiste mais on n’a pas le droit de laisser mourir les gens quand on sait ce qui doit être fait pour les faire vivre et survivre.

Aujourd’hui, on nous fait gagner des semaines, en attendant de voir pointer le soleil avec sa chaleur et ses rayons ultraviolets.

Je n’arrive pas à comprendre que, dans un monde comme le nôtre, dit évolué, industrialisé, on ne cherche pas à éradiquer. On préfère soigner. On préfère, tout simplement, accroître le système immunitaire. Mais, lui aussi, a ses limites et c’est l’ensemble du corps humain qui va en supporter les conséquences.

L’été passera et nous serons à l’automne ; et, vaccins ou pas, tout recommencera ou plutôt, tout continuera.

Le refus d’utiliser les rayons ultraviolets comme arme offensive, n’est pas raisonnable.

L’espérance est donc l’été, avec son soleil ; mais sachez que le virus est intelligent et il ira se cacher pendant cette période, là où il fera froid : dans les chambres et les espaces réfrigérés.  Je ne sais pas s’il n’a pas la vue, comme nous, mais, en  tout cas, il sait où aller. Notre civilisation a construit les cachettes pour les virus et, comme par hasard, c’est là où il y a le plus de cachettes, que le virus poursuit son chemin.

Force est de constater que là où il n’y a pas ces cachettes, le virus ne prospère plus, comme en Afrique Centrale.

Non, on est trop orgueilleux pour se servir de la nature pour éradiquer un autre pan de la nature, qui est sa dérive.

Décidément, le virus est plus fort que nous. C’est pourquoi nos dirigeants s’estiment impuissants, dans le monde entier…

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