Nous avions eu l’occasion d’évoquer la question de l’homélie. Voici un modèle que nous avons intitulé « A mon frère » ou « A mon frangin ».
Exemple d’homélie pour un frère
« Il y a peu d’êtres que j’aurai autant aimé que toi et pourtant que de mal m’as-tu fait parfois.
Mais je savais aussi que tu nous aimais tous.
Tu aurais dû partir plus tard car il y avait encore tant d’affaires, tant d’histoires de fous, tant d’actions insensées mais si réelles, si concrètes et l’on peut se demander pourquoi personne n’y avait pensé avant toi.
Tu as fait des tours invraisemblables à Papa et Maman ; mais ils t’adoraient.
Ce que tu as réalisé restera dans l’histoire.
Tu avais une vision des choses de la vie qui n’était pas évidente mais tellement réelle.
Toi aussi, « t’as passé » selon l’expression de Maupassant. C’est la vie, elle passe si vite qu’on n’a guère le temps de réaliser l’impossible.
Tu avais plein de défauts mais on te pardonnait toujours et parfois un peu trop.
Allez ! Nous irons te rejoindre, il suffit d’un peu de temps et ensemble nous rallumerons notre étoile.
A bientôt. »