Et si l’urgence des urgences était l’Ukraine

Nous nous devons de faire gagner l’Ukraine et ce, quoi qu’il en coûte.

L’Ukraine constitue aujourd’hui notre bouclier pour notre liberté.

Le pouvoir d’achat peut être résolu en France depuis plusieurs années. Mais les gouvernements successifs n’ont pas voulu affronter la cause. Alors, il faudra attendre encore quelques mois.

Les six mois qui viennent devraient être consacrés à un combat auprès des Ukrainiens, en leur fournissant jusqu’aux dernières munitions ce dont ils ont besoin. On devra leur fournir armes, munitions, matériels, drones, avions, pour qu’ils puissent gagner cette guerre provoquée par la folie d’un seul homme.

Aujourd’hui, ce n’est pas seulement aller gagner jusqu’aux frontières, mais il est nécessaire de mettre Poutine hors course sinon tout recommencera demain.

N’hésitons pas à leur fournir des avions de chasse : nous en avons. À quoi serviraient-ils si aujourd’hui on ne les utilisait pas pour protéger notre liberté ? Et je pense même que nous devrions leur fournir plusieurs commandos de marine ou de légionnaires afin d’enfoncer les lignes russes. Ce sont des hommes, des Français, à qui on a tout appris pour accomplir des missions que rares sont ceux qui peuvent les effectuer.

Monsieur Poutine n’utilise pas ses propres commandos, il utilise les commandos tchéchènes il assassine ses propres Cadres, il démet de leurs fonctions ses généraux, exactement comme l’avait fait Hitler.

Alors, on va me parler de pouvoir d’achat : mais pour que faire si demain nous n’avons plus notre liberté ?

Oui, la feuille de route de notre nouveau gouvernement n’est pas de bricoler. Il doit montrer l’exemple.

Dans cette guerre, l’informatique, l’information, à partir de satellites, est vraiment l’outil indispensable pour aider les forces ukrainiennes à repousser ou à détruire l’envahisseur. Oui, il nous faut, pour l’Ukraine, fabriquer armes et munitions, de toute urgence. C’est, à mon avis, beaucoup plus important que notre bien-être à nous.

Il faudra penser, quelques minutes avant de partir en vacances, que cela serait peut-être les dernières. En tout cas, elles ne seront pas celles de l’Ukraine.

Alors, vous allez me dire : ne gâcher pas nos vacances, elles sont sacrées. Je dirai haut et fort aux Français que ce qui est sacré, c’est la liberté, la nôtre et celle de l’Ukraine.

Et si l’on doit aujourd’hui partager nos vacances avec les Ukrainiens, ce sera le plus beau geste que nous pourrons faire. Je crains qu’à partir du mois de juin on n’oublie un peu trop l’Ukraine et que le peuple de France et d’Europe ne s’endorme, comme chaque été et comme si de rien n’était.

Le pouvoir d’achat attendra ; notre liberté et celle de l’Ukraine n’attend pas

Madame Élisabeth Borne, vous avez déclaré que l’urgence était le pouvoir d’achat, suivi du sanitaire et enfin, de la sécurité. Comment pouvez-vous affirmer que ce sont les sujets les plus urgents, sans savoir si nous serons libres demain ?

L‘urgence des urgences, Madame Borne, c’est la préservation de la liberté. Chaque Européen, chaque Français se doit de conserver et de prévoir 600€ pour l’Ukraine, soit 100€ par mois pendant 6 mois. Oui, c’est le prix à payer pour permettre à ce bouclier de ne pas se transformer en mer de sang.

Oui, 500 milliards vont être nécessaires. Oui, il va falloir fournir à l’Ukraine, et nous les avons, 500 drones, 300 avions de chasse et bombardiers, 50 lanceurs de missiles, 1 000 chars, 500 automitrailleuses et 500 canons César de longue portée, avec les munitions en abondance, et pas seulement du matériel et de l’argent.

Aussi et surtout, il faut que tous  nos médias apportent leur soutien à une victoire ukrainienne. Arrêtons de citer quelques faits d’armes des Russes, en oubliant d’ailleurs les faits d’armes ukrainiens bien plus nombreux.

Sans cette liberté, notre pouvoir d’achat s’effondrera de plus de 50%.

Il faut donner au président ukrainien l’assurance qu’il sera soutenu le temps qu’il faudra et je dirai même, le temps nécessaire qu’il faudra pour que notre armée, nos soldats, combattent à ses côtés. C’est le moins que nous puissions faire, en dehors de tout palabre, car la Russie joue la montre pour avoir le temps nécessaire pour reconstituer son stock d’armes.

Nos petits bobos, notre pouvoir d’achat,  ne sont rien à côté de la souffrance de l’Ukraine qui se bat pour elle mais aussi pour nous.

Notre pouvoir d’achat dépend demain de la victoire de l’Ukraine.

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