Madame le Pen, Monsieur Zemmour, je vous demande un acte héroïque dans l’intérêt de la France.
Je vous demande d’abandonner, dès à présent, votre candidature à l’élection présidentielle et je vous en crois capables si vraiment vous souhaitez le départ de Monsieur Macron.
Il faut que vous quittiez ce concours, il faut que vous fassiez en sorte que vos sympathisants votent massivement pour Madame Pécresse. Ni Madame le Pen, ni Monsieur Zemmour n’ont une seule chance d’être élus.
Si vous aimez vraiment la France et si vous ne souhaitez plus voir Monsieur Macron comme Président, il faut que cet acte héroïque de votre part puisse faire gagner la droite avec un engagement formel de la part de Madame Pécresse de rétablir la proportionnelle dès qu’elle sera élue.
Tout ceci est mathématique, je joins d’ailleurs le schéma mathématique de la répartition des voix en fin de texte. Monsieur Macron ne peut pas être élu sans les voix des Républicains. Il faut donc que, dès le premier tour, ce soit Madame Pécresse qui arrive face à Monsieur Macron.
Et je suis pratiquement convaincu que même les communistes ne voteront pas pour Monsieur Macron.
Ils préfèrent voir un gaulliste au pouvoir qu’un homme qui croit pouvoir dominer en étant un coup à droite, un coup à gauche.
Vous n’êtes pas tous sur la même ligne, mais avec la proportionnelle, vous pourrez apporter vos idées et les faire voter.
Je vous demande cette faveur et cet honneur d’accepter cette solution qui bouleversera la France et qui vous donnera, pour l’avenir, une image héroïque.
Le problème aujourd’hui n’est plus l’affrontement, le problème est le résultat. Et permettre à Monsieur Macron de décrocher la seule chance de sa vie, un trophée de guerre, n’est pas digne de la France.
Si vous aimez la France, faites gagner Madame Pécresse, mécaniquement, mathématiquement.
Entre le pire et le moindre, il faut choisir. Avec un peu de chance, Madame Pécresse pourra aussi apporter la paix en Ukraine, elle ne se laissera pas dupée continuellement. Elle parlera aussi au nom de l’Europe car, si aujourd’hui Monsieur Macron est Président de la communauté européenne, ce titre, cette exigence, sera celle de la nouvelle Présidente.
Monsieur Macron, votre dernière chance est un désastre possible
La guerre sera peut-être la seule chance de votre vie car on ne peut pas dire que la chance vous ait accompagné durant ce quinquennat.
S’il est vrai que vous n’avez pas eu de chance, il ne serait pas glorieux d’être réélu par la guerre.
Où se trouve l’intérêt de la France ? Certainement pas un combat de coqs duquel il ressort toujours un vainqueur et un perdant, voire un mort.
Monsieur le Président, vous avez parlé d’une boussole mais l’aiguille de cette boussole s’affole ; si elle vous indique normalement le nord, aujourd’hui elle s’affole et elle vous dit comme le Dauphin à son père : « attention à droite, attention à gauche ».
De toute manière, Monsieur le Président, votre main tremble en permanence : une fois à droite, une fois à gauche n’est pas une solution.
Et demain, quand il va falloir prendre de grandes décisions, contrairement à ce que l’on peut croire, Poutine ne lâchera rien et vous allez devenir le vassal de la Russie.
A un moment donné, il n’y a plus d’équilibre possible, il faut choisir. Aujourd’hui vous êtes sur un fil tendu entre Paris et Moscou. Il faudra couper ce fil.
Oui, les Français sont prêts à rejoindre l’Ukraine, comme beaucoup d’autres d’ailleurs. Il est vrai qu’il est plus facile d’être à l’Élysée que sur un champ de bataille. Ils ont le courage de prendre des risques que vous n’avez jamais su prendre. Vous êtes déjà responsable de près de 140 000 morts pas le COVID. Ne soyez pas responsables de millions de morts.
