Impensable : acheter des morts !

On ne peut plus continuer à acheter des morts pour faire de l’argent en France de nos jours. La dignité impose qu’il y soit mis fin.

Personne n’ose le dire par crainte de perdre des apporteurs d’affaires qui sont fortement rémunérés – allant de 50 à 200 € par défunt – mais peut-on laisser faire encore une telle pratique et accepter que l’on  puisse acheter des morts en France!

Acheter des morts pour spéculer

On ne peut laisser impunément laisser acheter des morts dans le secteur funéraire. Il faut y mettre fin. Le problème est que les tribunaux condamnent mais dispensent de peine les accusés car il s’agit souvent de notables ou de patrons de cliniques ou de maisons de retraite.

Au risque d’être l’empêcheur de tourner en rond, j’ai décidé de mettre ces fautes, ces escroqueries en plein jour avec l’aide de quelques avocats indignés de cette situation.

Non, les morts ne sont pas à vendre. Que ce soit à coût de 50 ou 200 €, ou encore par des travaux effectués pour le compte de…, ou encore, par le financement de voyages de luxe. On n’hésite même plus à établir des contrats parfaitement illégaux.

La manipulation contre les intérêts des familles

La loi par laquelle l’hôpital ou la clinique ou la maison de retraite impose un séjour gratuit de trois jours + le jour du décès dans une chambre mortuaire, est bafouée tous les jours sur le dos des familles. Personne ne peut obliger une famille à placer son défunt dans une chambre funéraire privée. Il va de soi que toutes ces sommes finissent toujours sur la facture du défunt ! Après, on s’étonnera que les obsèques coûtent cher.

Tous les hôpitaux, toutes les cliniques ayant plus de 200 décès l’année, sont dans l’obligation d’avoir une chambre mortuaire ou funéraire et, en cas de défection, les frais de transport vers une chambre funéraire privée et le coût du séjour de la personne décédée est obligatoirement à la charge de l’hôpital, de la clinique ou de la maison de retraite.

acheter des morts

Sculpture en marbre de Giuseppe Sanmartino, conservée à la chapelle Sansevero de Naples, en Italie.

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